**************************** MANOEUVRES ****************************
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ROULAGE- La visibilité restreinte vers l'avant impose de louvoyer afin de voir alternativement par le côté droit et gauche de l'avion
- Utiliser les palonniers pour pouvoir se servir de la roulette de queue orientable.
- L'usage des freins permet de diminuer le rayon de virage au sol.
- L'usage des freins doit être modéré pour raccourcir la distance d'atterrissage.
- Rouler à vitesse modérée. Si l'aérodrome est encombré adopter la vitesse d'un homme au pas.
POSITION DU MANCHE
- Le manche sera tenu au neutre ou légèrement en arrière. Le roulage sur un sol inégal fait tressauter la queue.
Le manche en arrière va faire plaquer la queue au sol et améliore l'adhérence, donc la dirigibilité de la roulette.
- Lors de vent fort venant de l'arrière, mettez du manche avant. La profondeur se baisse et la pression du vent sur les gouvernes plaque la queue au sol.
Si la profondeur était relevée, le vent s'engouffrant dessous pourrait soulever la queue.
Pour savoir si l'on doit tenir manche avant lorsqu'on a du vent arrière, pousser le manche et le lâcher:
- s'il se maintient dans cette position, le vent arrière est fort. Garder le manche en avant.
- s'il revient au neutre, le souffle de l'hélice est plus fort que le vent arrière. Garder alors le manche au neutre ou légèrement en arrière.
Position latérale du manche si le vent a une composante travers
- mais que le vent vient de face, on mettra le manche du coté du vent.(ex: le vent est de l'avant gauche: manche vers la gauche pour lever l'aileron gauche)
- mais s'il vient par l'arrière, on le mettra dans le vent.(ex: le vent est de l'arrière gauche, on inclinera le manche à droite pour baisser l'aileron gauche)
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*************************** roulage et fort vent travers = risque de mise en pylône *****************************
Il y a un moment délicat lors d'un atterrissage par fort vent de face. C'est celui lorsque on veut dégager la piste pour s'engager sur la bretelle de sortie.
Nous venons d'atterrir. Le fort vent qui souffle a permis un atterrissage ultra court.
Nous approchons de la bretelle et naturellement on met du pied du côté où l'on veut se diriger, à droite sur notre exemple ci dessous.
Au fur et à mesure que l'avion se présente obliquement au vent, la force du vent agissant sur la dérive augmente.
Pour vaincre l'effet du vent, le gouvernail étant alors déjà braqué au maximum, on va freiner la roue droite.
La roue droite, étant freinée, n'avance plus.
La roue gauche n'avance pas mieux car la force du vent sur la dérive empêche l'avion de pivoter sur la roue droite.
Le vent agit comme un frein sur la roue gauche
Qu'à cela ne tienne, on ouvre un peu plus les gaz,
et hop, l'avion passe sur le nez....
Dans le cas où l'on se retrouverait avec des conditions de vent fort, il sera bon d'appeler les équipes au sol qui viendront aider à la manoeuvre en empoignant la queue de l'avion pour le faire pivoter et l'accompagner.[/color]